Monday, April 7, 2014

Exercise 4

Les pas qui approchaient étaient trop discrets d’être l’un des millions passants qui marchaient le long de la rivière, profitant du soleil. Personne ne pouvait la trouver par hasard; un enfance passé à jouer dans cette forêt lui donnait la capacité de se cacher. Qui était là? Un soldat? La resistance? Elle s’en fichait; cela ne changerait rien finalement. Ses yeux ferment, elle attendait le prochain coup, en esperant que ça serait sa fin.

“L
ève-toi.”

Tue-moi.” Ces mots se semblaient aussi pitoyable que ce qu'elle voulait dire: “S'il te plaît, ne me fait pas mal, s'il te plaît.”

“L
ève-toi, je t’ai dit.” Ce n’était pas exactement une menace; néanmoins, il lui semblait qu’il n’allait pas se répéter trois fois.

Elle a reussi à se mettre aux genoux, provocant une nouvelle vague de douleur si forte qu'elle ne pouvait pas s’empecher de crier. Ses mains serraient son ventre en vain; son sang s’
égouttait à travers ses doigts. L’herbe tout rouge dessous l’a fait peur. Elle n’était pas à l’abri, ils pouvaient la trouver facilement en suivant ses taches de sang.

Une main forte la saisit violemment et l'a remis
e sur pied. Elle pouvait à peine se tenir debout. En face de lui, c'était impossible de cacher ses larmes.

“Tu n'
était qu'une gamine.” Sa voix moquese l'a blessé encore plus que les couteaux pendant l'attaque. “Je ne comprends pas pourquoi tout le monde te veut.”

“Je ne le comprends non plus.” Elle a baissé sa t
ête, refusant de le regarder. Mais son apparence était claire dans sa mémoire. Il ne portait pas l'uniform d'un soldat, ni des vêtements rudes de la Resistance (c'est à dire, ceux qu'elle connait.) C'était un homme bien coiffé, ses cheveux bruns soigneusement taillés, sa figure bien rasée. Il n'y avait la moindre trace de la suer ou de la boue. Ceci n'était pas quelqu'un qui venait de chausser une fille dans la forêt.

“Il y a cette histoire d’assassine …”

Sa tête s’est levee instantanément en protestation. “Je ne suis pas une assassine!”

“Tu viens d’essayer d’enlever le prince et tu l’aurais donner à la Resistance. Heureusement pour le b
ébé, tu as échoué.

“Je ne l'aurai donn
é à personne! Ce bébé n'est pas un prince – c'est mon petit frère, la seule famille qui me reste. Oui, j'étais avec la Resistance; j'avais besoin d'eux pour me mettre proche de la famille royale! J'avais l'intention de fuir avec mon frère, c'est tout. Mais c'était un échec, un échec total.”
Le bruit de voix s'approchant a fait taire son hystérie. Il l'avait aussi entendu. “Chut!”
Après une pause, il a continué à voix basse. “Félicitations. Au dernier moment, tu est devenue intéressante. Je vais te donner une chance. Je m'occuperai avec ces soldats, mais il y en aura autres. Soit tu sors d'ici et me rencontres devant le Mur à 22H, soit tu restes ici et tu meures.”
Mais … et … si j'arrives ...”
Il était déjà en train de partir. “Ne soit pas en retard.”

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